Mais quel rôle les entreprises ont-elles à jouer dans la sécurité énergétique ?
Déjà, la sécurité énergétique est définie par l'Agence internationale de l'énergie (AIE) comme la capacité d'un pays à disposer en permanence d'un approvisionnement énergétique suffisant, à des prix abordables et acceptables sur le plan environnemental.
Mais cette capacité en France est menacée par plusieurs facteurs. Notamment la dépendance aux importations d’énergie, les changements climatiques ou encore l’évolution des technologies.
Quelles sont les mesures prises ?
La neutralité carbone
La France a adopté une stratégie nationale pour l'énergie et le climat (SFEC) en 2022. Cette stratégie vise à atteindre la neutralité carbone en 2050.
Cette stratégie est déclinée dans la loi de programmation sur l'énergie et le climat (LPEC), qui fixe les objectifs à court, moyen et long termes pour le secteur de l'énergie.
Mais la neutralité carbone c’est quoi ?
La neutralité carbone est un objectif visant à ce que les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'un pays ou d'une entreprise soient compensées par des absorptions d'équivalents CO2, comme la plantation d'arbres ou le développement de technologies de capture et de stockage du carbone.
En d'autres termes, la neutralité carbone signifie que les émissions de gaz à effet de serre sont égales ou inférieures à la capacité de la Terre à absorber ces gaz.
Il existe de nombreuses façons d'atteindre la neutralité carbone. Certaines des mesures les plus courantes comprennent :
Réduction des émissions
Cela peut être fait en passant à des sources d'énergie renouvelables, en améliorant l'efficacité énergétique et en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles.
De son côté, la France s'engage à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles, qui sont des sources d'énergie non renouvelables et polluantes.
Elle vise une réduction de 65 % les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
L'objectif de la France est de porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique français à 40 % d'ici 2030.
De nombreuses entreprises multinationales se sont d’ailleurs engagées en faveur de l'initiative “RE 100” qui vise à réunir des entreprises internationales s'engageant à s’approvisionner en électricité à 100% renouvelable dans les plus brefs délais (d’ici 2050 au plus tard).
L’initiative RE100 fait partie de l’association We Mean Business dirigée par The Climate Group en partenariat avec l’association CDP (Carbon Disclosure Project).
Aujourd’hui, ce sont près de 234 entreprises du monde entier qui se sont engagées à se fournir à 100% en énergie propre.
Parmi elles, des entreprises de tous secteurs telles que Google, Apple, Ikea, Kellog’s.
Absorption des émissions
Cela peut être fait en plantant des arbres, en développant des technologies de capture et de stockage du carbone ou en soutenant des projets de reboisement.
Schlumberger, une entreprise française multinationale de services et équipements pétroliers, a annoncé avoir conclu un accord avec RTI International, un institut de recherche à but non lucratif, pour accélérer l’industrialisation et la mise à l’échelle de sa technologie exclusive qui améliore l’efficacité de la capture du carbone dans l’air.
Schlumberger n'est pas la seule entreprise à s'engager dans des projets de capture du CO2 dans l'air.
D'autres entreprises, comme Airbus, utilisent des technologies plus avancées les unes que les autres pour capturer le CO2 de l'atmosphère. Nous expliquerons plus bas dans cet article comment ces technologies fonctionnent.
La neutralité carbone est un objectif ambitieux, mais il est essentiel pour lutter contre le changement climatique.
Le développement durable en entreprise c’est LE sujet du moment mais en réalité de nombreuses entreprises et gouvernements s'engagent officiellement à atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
Certains outils de pilotage ont été mis en place ces dernières années par le gouvernement afin d’atteindre l’objectif de la neutralité carbone, c’est le cas de la programmation pluriannuelle de l'énergie et la stratégie nationale bas carbone.
La programmation pluriannuelle de l’énergie
La programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) est un document qui définit les grandes orientations de la politique énergétique française pour les cinq prochaines années.
Elle est élaborée par le gouvernement et soumise à l'approbation du Parlement.
La PPE est un document qui évalue les impacts économiques, sociaux et environnementaux de la politique énergétique française.
Elle définit également l’enveloppe maximale des ressources publiques nécessaires pour atteindre les objectifs de la programmation.
La stratégie bas carbone
Et la stratégie nationale bas carbone, vous connaissez ?
La SNBC est un document qui fixe les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France.
Elle aussi est élaborée par le gouvernement et soumise à l'approbation du Parlement. Elle donne des indications pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable.
Finalement, la sécurité énergétique est un enjeu majeur pour tous mais encore plus pour les entreprises. Celles-ci sont de plus en plus dépendantes de l'énergie pour leur activité. Elles sont donc directement concernées par les risques liés à la sécurité énergétique.
De plus, les entreprises peuvent contribuer à atteindre la neutralité carbone en adoptant des mesures de réduction de la consommation d'énergie, de diversification des sources d'énergie et d'efficacité énergétique.
D’ailleurs, si ça vous intéresse, nous vous avons rédigé un guide à destination des entreprises éthiques.
La dépendance aux importations d’énergie
En 2022, la France importait 70 % de son pétrole, 96 % de son gaz et 35 % de son charbon.
Cette dépendance représente une menace pour la sécurité du pays, notamment en cas de conflit ou de perturbations sur les marchés mondiaux.
Les causes de la dépendance aux importations d'énergie
La baisse de la production nucléaire française
Autrefois un leader mondial de l'énergie nucléaire, la France a vu sa production chuter ces dernières années suite à des décisions politiques prises en 2015 qui visaient à restreindre la capacité nucléaire du pays.
À l'origine, une loi visait à réduire la part de l'énergie nucléaire à moins de 50% dans le mix énergétique du pays d'ici 2035, plafonnant la capacité de production à 63,2 GW en 2022.
C’est pourquoi ont eu lieu la fermeture de plusieurs réacteurs dans le pays, notamment ceux de la centrale de Fessenheim, dans le Haut-Rhin, en 2020.
Cependant, depuis le début de 2023, un revirement politique est intervenu, modifiant les objectifs énergétiques. À l'initiative du Sénat, le gouvernement a supprimé l'objectif de réduction de la part du nucléaire et le plafonnement de la capacité de production, révisant ainsi la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE).
Cette nouvelle loi simplifie les démarches administratives, tel que l’obtention de permis de construire, pour accélérer la construction de nouveaux réacteurs de type EPR2, tout en abordant la planification énergétique, la prolongation des anciennes centrales et la sûreté nucléaire.
L’objectif de la PPE est de favoriser le développement de l'énergie nucléaire, conformément aux ambitions fixées par le chef de l'État en février 2022 pour sortir des énergies fossiles et atteindre la neutralité carbone d'ici 2050.
La fermeture des mines de charbon françaises
La France a fermé sa toute dernière mine de charbon en 2004, après plus de 200 ans d'exploitation. Le charbon représentait autrefois une part importante de la production d'électricité en France, mais il est aujourd'hui importé.
Le puits de La Houve, situé à Creutzwald en Moselle, est le dernier puits de charbon à avoir fonctionné en France.
Il a été fermé définitivement le 28 avril 2004, après plus de 100 ans d'exploitation.
Le puits atteignait une profondeur de 1 000 mètres et comptait 7 500 kilomètres de galeries.
Il a permis d'extraire plus de 100 millions de tonnes de charbon entre son ouverture en 1895 et sa fermeture.
La fermeture des mines de charbon a été motivée par plusieurs facteurs :
- Le coût de production du charbon français était élevé, en raison du sous-sol difficile et de la faible productivité des mines.
- La France a signé des accords internationaux pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, dont le charbon est une source importante.
Finalement, la fermeture des mines de charbon en France a conduit à une augmentation de la dépendance du pays aux importations d'énergie, notamment de charbon. En effet, les centrales nucléaires françaises utilisent l'uranium, un minerai qui se trouve dans le charbon. Sans charbon, il est donc impossible de produire de l'énergie nucléaire.
Ainsi, En 2022, la France importait 35 % de son charbon, principalement d'Afrique du Sud, des Etats-Unis et de Colombie.
Les conséquences pour les entreprises
L'importation d'énergie est le processus par lequel un pays acquiert de l'énergie d'un autre pays. Mais cela ne concerne pas que le charbon. En effet différents types d'énergie peuvent être importés, tels que l'électricité, le pétrole, le gaz naturel, le charbon ou les combustibles nucléaires ; Par exemple, la France importe également du pétrole et du gaz.
Cette dépendance aux importations d'énergie en France impact les entreprises de plusieurs manières :
Augmentation des coûts
La France est un importateur net d'énergie, ce qui signifie qu'elle importe plus d'énergie qu'elle n'en exporte. Cela signifie que les entreprises françaises doivent payer plus cher pour leur énergie, ce qui peut augmenter leurs coûts de production et de distribution.
De plus, de nombreuses entreprises peuvent voir leur coûts de production augmenter si le prix de l’énergie augmente dans les pays importateurs.
C’est par exemple le cas du gaz naturel en Europe : son prix a connu une forte augmentation en 2022, atteignant un niveau record de plus de 100 euros par mégawattheure. Cette hausse est due à deux facteurs principaux : la reprise économique mondiale, qui a entraîné une augmentation de la demande de gaz, et les tensions géopolitiques en Europe, qui ont perturbé les approvisionnements.
En 2023, le prix du gaz est resté élevé, mais il a légèrement baissé par rapport à son niveau record de 2022.
Insécurité des approvisionnements
La France dépend de plusieurs pays pour ses importations d'énergie, notamment la Russie, l'Arabie saoudite et l'Algérie. Cela signifie que les entreprises françaises sont exposées au risque de perturbations des approvisionnements en cas de conflit politique ou de crise économique dans ces pays.
La pandémie du Covid et la guerre entre l’Ukraine et la Russie ont eu un impact significatif sur les importations d’énergie en France et surtout sur leur prix. L’Agence internationale de l'Énergie décrit les conséquences de la guerre comme “une période de turbulences extraordinaires”, dans son dernier rapport et illustre ses propos par des chiffres importants :
La Russie ne pèsera que 15% dans les échanges internationaux de gaz à l’horizon 2030, contre près de 30% en 2021. La guerre a mis fin à la relation énergétique entre Moscou et les Européens, ses principaux clients.
La demande annuelle mondiale de gaz évoluera de moins de 5% entre 2021 et 2030. C’est 6 fois moins qu’entre 2011 et 2021, où elle a évolué de près de 30%.
Les politiques de responsabilité environnementale des entreprises sont mises à l'épreuve
L'urgence de la situation écologique incite les entreprises à s'engager dans une démarche de responsabilité environnementale. Leur volonté croissante de réduire leur impact environnemental et de se conformer aux objectifs gouvernementaux les conduit à mettre en place des initiatives, mais concrètement que font les grandes entreprises sur le plan écologique ?
La France quant à elle, importe principalement des énergies fossiles, qui sont des sources d'énergie non renouvelables et polluantes.
Cela signifie que les entreprises françaises contribuent indirectement aux émissions de gaz à effet de serre, ce qui peut avoir un impact négatif sur l'environnement.
Finalement, les entreprises dépendantes des importations d'énergie ont du mal à s'engager pleinement dans une démarche responsable.
Les mesures mises en place par les entreprises
EDF
EDF est un acteur majeur de la sécurité énergétique en France. En tant que gestionnaire du réseau électrique national, EDF s'engage à garantir la sécurité d'approvisionnement en électricité du pays. Pour ce faire, EDF met en place un ensemble de mesures, notamment :
Un renforcement des capacités de production d'électricité
EDF investit dans de nouvelles centrales de production d'électricité, notamment des centrales nucléaires, hydrauliques et renouvelables. Ces nouvelles capacités permettront de répondre à la demande croissante d'électricité en France.
Une modernisation du réseau électrique
EDF modernise le réseau électrique national afin de le rendre plus sûr et plus efficient. Ces travaux portent notamment sur le renforcement des lignes électriques, la mise en place de nouveaux systèmes de protection et la digitalisation du réseau.
Enedis, filiale d' EDF, doit moderniser un réseau colossal de 35 fois le tour de la Terre.
Ce chantier titanesque représente 15 % du réseau européen et nécessite un investissement annuel de plus d'un milliard d'euros.
Pour relever ce défi, Enedis mise sur l'intelligence artificielle, qui est désormais omniprésente dans ses opérations. Enedis, comme d'autres entreprises, s'adapte à la digitalisation croissante de ses espaces de travail, accélérée par la crise sanitaire.
"On est aujourd'hui une boîte de tech", souligne Marianne Laigneau, directrice générale d'Enedis.
Une sensibilisation des clients à la sécurité énergétique
EDF sensibilise ses clients à la sécurité énergétique. Cette sensibilisation porte notamment sur les bonnes pratiques à adopter pour éviter les accidents électriques.
Le respect des lois et normes
EDF s'engage également à respecter les lois et normes gouvernementales en matière de sécurité énergétique. Ces lois et normes visent à garantir la sécurité des personnes, des biens et de l'environnement.
Airbus
Airbus, un leader mondial dans le développement de technologies aéronautiques innovantes, s'est fixé comme objectif de réduire de 50 % ses émissions de carbone d'ici 2035. Cet objectif est aligné sur l'Accord de Paris sur le climat, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
Pour atteindre cet objectif, Airbus s'appuie sur une stratégie à trois volets :
L'amélioration de l'efficacité de ses avions
Airbus travaille à développer des avions plus économes en carburant, notamment en utilisant des matériaux composites, des moteurs plus performants et des technologies de propulsion innovantes. Ces technologies permettent de réduire la consommation de carburant des avions, ce qui réduit les émissions de carbone.
Le développement de carburants d'aviation durable (SAF)
Les SAF sont des carburants produits à partir de matières premières renouvelables, telles que des huiles végétales ou des déchets agricoles. Ils ont le potentiel de réduire les émissions de carbone de l'aviation de jusqu'à 80 %. Airbus travaille à développer des SAF abordables et durables.
La captation de CO2 dans l’air
Réduire les émissions de CO2 est important, mais le captage du CO2 présent dans l'atmosphère est encore plus efficace.
Le captage du CO2 présent dans l'atmosphère est une technologie qui consiste à retirer le dioxyde de carbone de l'air. Cette technologie peut être utilisée pour lutter contre le changement climatique, en réduisant la quantité de CO2 dans l'atmosphère.
Il existe deux principales techniques de captage du CO2 :
- Le captage du CO2 post-combustion consiste à retirer le CO2 des fumées émises par les centrales électriques ou les industries.
- Le captage du CO2 pré-combustion consiste à retirer le CO2 du combustible avant qu'il ne soit brûlé.
Le CO2 capté peut ensuite être stocké sous terre ou utilisé pour produire des produits, tels que des carburants ou des matériaux de construction.
Le GIEC a d'ailleurs recommandé cette solution dans son dernier rapport. Airbus et d'autres compagnies aériennes s'engagent dans cette voie pour atteindre la neutralité carbone du transport aérien d'ici 2050.
Airbus à décidé d’investir plusieurs millions de dollars dans une entreprise canadienne, Carbon Engineering, qui opère un site pilote de captage du CO2 à Squamish, près de Vancouver. Ce site est capable d'extraire jusqu'à une tonne de CO2 par jour. Le CO2 extrait peut être stocké ou transformé en carburant synthétique pour avion.
Il est à noter que Airbus a déjà réalisé des progrès significatifs dans la réduction de ses émissions de carbone. En 2022, les émissions de carbone de l'entreprise ont diminué de 15 % par rapport à 2015.
Le Bilan carbone
Le bilan carbone, qu’est ce que c’est ?
C’est est un outil de mesure qui permet de quantifier les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'une organisation ou d'une activité. Il est utilisé pour évaluer l'impact environnemental de ces émissions.
Le bilan carbone se compose de deux volets :
- Les émissions directes, qui sont les émissions produites par l'organisation ou l'activité elle-même.
Par exemple, une entreprise de fabrication de vêtements produit des vêtements dans une usine à l'aide de machines électriques. Les émissions directes de l'entreprise sont les émissions de CO2 produites par les machines électriques de l'usine. Ces émissions sont générées par la combustion de combustibles fossiles, tels que le charbon ou le gaz naturel, pour produire de l'électricité.
- Les émissions indirectes, qui sont les émissions produites par l'organisation, le produit ou l'activité au cours de son cycle de vie.
Par exemple, pour cette même entreprise de fabrication de vêtements, ces émissions comprennent les émissions liées à la production des matières premières utilisées pour fabriquer les vêtements, comme le coton, les émissions liées au transport des matières premières et des vêtements, et les émissions liées à l'utilisation des vêtements par les consommateurs.
L’enjeu pour les entreprises
L'enjeu pour les entreprises au niveau de leur bilan carbone est d'agir pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES). Cela est important pour plusieurs raisons :
La lutte contre le changement climatique
Les GES sont responsables du changement climatique, qui est l'un des plus grands défis auxquels l'humanité est confrontée. En réduisant leurs émissions de GES, les entreprises contribuent à lutter contre le changement climatique.
La réglementation
Les gouvernements du monde entier mettent en place des réglementations pour réduire les émissions de GES. Ces réglementations peuvent avoir un impact important sur les entreprises qui ne prennent pas de mesures particulières pour réduire leurs émissions.
A titre d’exemple : L'Union européenne prévoit d'interdire la vente de voitures à essence et diesel à partir de 2035.
Cela obligera les entreprises automobiles à se tourner vers des technologies plus propres, telles que les véhicules électriques.
L'image de marque
Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de l'environnement. Les entreprises qui prennent des mesures pour réduire leurs émissions de GES peuvent améliorer leur image de marque.
De plus, une entreprise qui est certifiée par un label environnemental, tel que le label “Eco-label européen", peut bénéficier d'un avantage concurrentiel.
Par exemple, l'Écolabel européen vise à concevoir et promouvoir des produits (biens et et des services) respectueux de l'environnement et de la santé tout au long du cycle de vie (de l'extraction des matières premières à leur utilisation, en passant par leur fabrication). Il permet d’encourager la production et la consommation durable des produits.
Pour obtenir le label "Écolabel européen", un produit ou un service doit répondre à un certain nombre de critères, notamment :
- la possibilité de recycler les emballages, qui est une condition indispensable pour la grande majorité des produits.
- la gestion et la limitation des déchets émis au cours du processus de production.
- la commercialisation de produits qui ont pour objectif de favoriser une consommation qui génère moins de déchets, par exemple avec des produits composés de matériaux renouvelables.
- l’utilisation d’un certain pourcentage de matériaux recyclés, durables et/ou biodégradables dans la composition des produits.
- la mise à disposition d’informations claires auprès du consommateur pour qu’il sache de quelle manière recycler, renvoyer ou traiter les produits en fin de vie ;
Chez The Good Fab, nous sommes engagés pour le développement durable. Nous nous efforçons de gérer notre logistique et notre production de la manière la plus durable possible, en réduisant notre impact environnemental.
Réduire au maximum notre bilan carbone est une de nos priorités pour les années à venir. Nous choisissons minutieusement tous nos partenaires pour garantir la qualité de nos produits. Les matières premières sont choisies pour leur durabilité et leur faible empreinte carbone.
Par exemple, tous nos tee-shirts et sweats sont conçus à partir de coton issu de l’agriculture biologique et sont fabriqués en France ou au Portugal.
Conclusion
La sécurité énergétique est un enjeu important pour la France, tant sur le plan économique que politique.
Le gouvernement français a pris des mesures ambitieuses pour garantir la sécurité énergétique du pays à long terme. Ces mesures devraient permettre à la France de se rapprocher de ses objectifs de neutralité carbone.
Face à ces enjeux, il est essentiel que les entreprises françaises s'engagent dans une transition énergétique, à l'instar d'EDF et d'Airbus.