L'Union européenne se trouve aujourd’hui à un tournant décisif dans sa lutte contre la pollution plastique et les emballages jetables.
Ces objets, pratiques et omniprésents dans notre quotidien, présentent en effet un coût environnemental exorbitant : on ne compte plus les photos d’une nature salie, de plages jonchées de déchets ou d'animaux piégés dans du plastique.
Face à cette réalité, l'UE a décidé de prendre des mesures fortes pour réduire l'usage des emballages jetables. Mais cette transition ne se fera pas sans l'implication des industriels, des collectivités locales, et surtout des consommateurs : la compréhension des enjeux et des initiatives prises sur ce sujet reste en effet essentielle pour saisir l'ampleur du défi qui se pose.
Dans cet article, nous explorerons la définition des emballages alimentaires jetables, leurs impacts environnementaux et les initiatives de l'UE pour les éliminer progressivement. Nous découvrirons également des alternatives innovantes, pour un avenir plus durable.
Définition de l'emballage alimentaire jetable
Les emballages alimentaires jetables sont des contenants conçus pour un usage unique avant d'être jetés.
Pratiques et peu coûteux à produire, ils permettent aussi de minimiser les risques de contamination croisée dans les environnements alimentaires.
Ils peuvent être fabriqués à partir de divers matériaux, chacun ayant ses propres caractéristiques et usages spécifiques :
· Le plastique est aujourd’hui le matériau le plus couramment utilisé pour les emballages jetables en raison de sa légèreté, de sa résistance et de sa flexibilité.
Selon une infographie disponible sur le site du Parlement Européen, sa production annuelle est passée de 1,5 million de tonnes en 1950, à plus de 359 millions de tonnes à l’échelle mondiale en 2018. On le rencontre sous diverses formes : sacs, bouteilles, barquettes, films plastiques…
· Le carton est quant à lui fréquemment utilisé pour les boîtes, les gobelets et les plateaux. Il est apprécié pour sa biodégradabilité et sa capacité à être recyclé. Les items revêtus de plastique ou d'aluminium pour améliorer leur imperméabilité s’avèrent cependant plus difficiles à recycler.
· Les emballages en aluminium, tels que les canettes, les feuilles ou les barquettes, sont légers, résistants à la chaleur, et recyclables à l'infini sans perte de qualité. Leur production se révèle toutefois énergivore, et possède donc un impact environnemental significatif.
· Utilisé principalement pour les gobelets, les barquettes et les emballages de restauration rapide, le polystyrène est léger et bon marché. Il est néanmoins difficilement recyclable et peut libérer des substances toxiques lors de sa dégradation.
Les emballages alimentaires jetables sont aujourd’hui essentiellement utilisés dans les fast-food ou les restaurants, afin de faciliter un service rapide et la consommation à emporter.
Les supermarchés proposent également de nombreux produits préemballés (fruits, légumes, viande, poisson, plats préparés, etc.) dans des barquettes en plastique ou en polystyrène, recouvertes de film plastique pour conserver la fraîcheur.
Les services de livraison utilisent aussi des conteneurs jetables pour le transport des repas, garantissant la sécurité alimentaire et la commodité pour les consommateurs.
L’association Zero Waste France rapporte ainsi dans son Atlas du Plastique que plus de 1130 milliards d’emballages ont été utilisés pour la nourriture et les boissons dans l’Union Européenne en 2018.
Comprendre l'impact des emballages jetables
Même si les emballages alimentaires jetables offrent des avantages indéniables en termes de commodité et d'hygiène, leur impact environnemental négatif ne peut aujourd’hui plus être ignoré.
Statistiques actuelles sur la consommation des emballages jetables en Europe
Les chiffres sur ce sujet s’emballent sur notre continent, jusqu’à devenir alarmants.
La production totale de déchets d’emballage dans l’UE est ainsi passée de 66 millions de tonnes en 2009 à 84,3 millions de tonnes en 2021 (soit une croissance de 27,7 %). Sans mesures supplémentaires, celle-ci pourrait atteindre 92 millions de tonnes en 2030, puis 107 millions de tonnes en 2040.
189 kilogrammes : ce serait le poids de déchets d’emballages par personne et par an dans l’Union Européenne, selon les données publiées en 2021 par Eurostat. Or, selon Zero Waste France, ces déchets ont un impact environnemental important, contribuant à des émissions de carbone égales aux émissions annuelles de la Hongrie. De la même façon, une poursuite de l’inaction à ce niveau entraînerait une hausse à 210 kilos annuels de déchets d’emballage par personne et par an en 2030 !
Conséquences environnementales de l'utilisation des emballages jetables
L'utilisation massive d'emballages jetables a des conséquences désastreuses sur l'environnement, exacerbées par leur omniprésence et leur caractère éphémère.
Du fait de leur petite taille et des caractéristiques de consommation, nombreux sont tout d’abord ceux qui sont abandonnés ou rejetés dans la nature, avec des conséquences désastreuses sur la flore et la faune.
Chaque année, quelque 10 millions de tonnes de déchets plastiques finissent ainsi dans les océans, soit l’équivalent d’un camion toutes les minutes : la fondation Heinrich Böll Stiftung parle ainsi des eaux bleues plastiques.
Cette catégorie de déchets reste particulièrement problématique, car ils mettent des centaines d'années à se décomposer : cela leur laisse un long temps pour polluer les océans, s'accumuler dans les écosystèmes et menacer la faune marine.
Les animaux marins, tels que les tortues, les poissons ou les oiseaux, ingèrent en effet ces plastiques, les confondant avec de la nourriture, ce qui entraîne leur intoxication ou leur décès.
De plus, les microplastiques issus de la dégradation de ces emballages se dispersent dans l'environnement, contaminant la chaîne alimentaire et impactant potentiellement la santé humaine, en raison de leur présence dans les produits de la mer que nous consommons. Vous avez dit éco-anxiété ?
L'impact environnemental des emballages jetables ne se limite cependant pas à leur dégradation lente.
La majorité de ces déchets finit dans les décharges qui se remplissent rapidement, augmentant la pression sur les systèmes de gestion, tandis que les déchets dispersés dans la nature réduisent la qualité des sols et de l'eau.
Sur un autre point, la recyclabilité des emballages jetables est souvent limitée, principalement en raison de leur composition complexe ou de la contamination par des résidus alimentaires.
Beaucoup de ces emballages combinent en effet différents matériaux, ce qui complique le processus de recyclage et réduit l'efficacité des systèmes de gestion des déchets. En conséquence, une grande partie de ces emballages finit incinérée ou enfouie, plutôt que recyclée, ce qui augmente leur empreinte écologique.
Moins d’un tiers des déchets plastiques sont ainsi collectés pour être recyclés ; au final, à l’échelle mondiale, ce sont seulement 14 % des emballages plastiques sont recyclés.
La production d'emballages jetables nécessite enfin une consommation importante de ressources naturelles, comme le pétrole pour les plastiques ou le bois pour le papier et le carton.
Cette extraction et cette transformation des ressources contribuent à l'épuisement des ressources naturelles et aux émissions de gaz à effet de serre. La fabrication, le transport et l'élimination des emballages jetables sont énergivores et augmentent les émissions de CO2.
D’après une statistique relayée sur le site du Parlement Européen, en 2019 et à l'échelle mondiale, les chercheurs avaient estimé que la production et l'incinération de plastique avaient propulsé plus de 850 millions de tonnes de gaz à effet de serre dans l'atmosphère. D'ici 2050, ces émissions pourraient atteindre 2,8 milliards de tonnes.
Les initiatives prises par l'Union européenne
Face à l'ampleur des défis environnementaux posés par les emballages jetables, l'Union européenne a entrepris de nombreuses initiatives pour réduire leur impact.
Ces efforts se traduisent par des réglementations strictes et des objectifs ambitieux visant à transformer durablement l'industrie des emballages.
Réglementations récentes de l'UE concernant les emballages
Au cours des dernières années, l'Union européenne a pris des mesures significatives pour réduire l'impact environnemental des emballages jetables.
Balayons ensemble les principales initiatives et réglementations adoptées :
- La directive 94/62/CE sur les emballages et les déchets d'emballages (1994, mais régulièrement amendée) souhaite renforcer les objectifs de réduction des déchets d'emballages, tout en promouvant le recyclage et la réutilisation.
Elle a notamment été modifiée en 2018 pour introduire des objectifs de recyclage plus stricts pour les matériaux d’emballage (65% d’ici 2025 et 70% d’ici 2030)
- La directive 2008/98/CE sur les déchets (2008, amendée par la directive 2018/851) établit le cadre juridique pour la gestion des déchets au sein de l'UE.
L'amendement de 2018 a introduit des objectifs de recyclage plus ambitieux, visant à recycler 55 % des déchets municipaux d'ici 2025, 60 % d'ici 2030 et 65 % d'ici 2035.
Il encourage également la réduction des déchets à la source et la mise en œuvre de la hiérarchie des déchets, favorisant la prévention, le réemploi et le recyclage avant l'incinération et la mise en décharge
- La directive (UE) 2019/904 sur les plastiques à usage unique (2019), également connue sous le nom de directive SUP (Single-Use Plastics), interdit certains produits en plastique à usage unique pour lesquels des alternatives existent.
Cela inclut les couverts, assiettes, pailles, cotons-tiges, bâtonnets mélangeurs, ainsi que certains types de contenants alimentaires et de boissons.
La directive impose aussi des obligations de réduction, de collecte et de recyclage pour d'autres produits plastiques, et fixe des objectifs de collecte des bouteilles en plastique de 77 % d'ici 2025 et de 90 % d'ici 2029, avec un contenu recyclé de 25 % d'ici 2025 et de 30 % d'ici 2030
- La loi AGEC (Loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), promulguée en 2020, se décline en cinq axes : la lutte contre le gaspillage et la mise en avant du réemploi solidaire ; la lutte contre l’obsolescence programmée ; une meilleure gestion de la production ; une information accrue des consommateurs, et la sortie du plastique jetable.
Concernant ce dernier point, après le banissement des pailles en plastique et des contenants en polystyrène, l’interdiction s’étend désormais à toute la vaisselle jetable utilisée lors des repas consommés dans un établissement de restauration (fast-food, restaurants, cantines, cafétérias, etc.).
Celle-ci doit dorénavant être remplacée par de la vaisselle réutilisable (gobelets, couvercles, assiettes, récipients, couverts) qui sera lavée après chaque utilisation : un nouvel enjeu de taille pour 2024 !
- Une taxe plastique a été mise en place le 1er janvier 2021 par l’ensemble des parlements nationaux : elle prévoit 80 centimes d’euros par kilogramme de déchet d’emballage non recyclé par un des États membres.
D’autres initiatives ont également été mises en place entre le 1er janvier 2023 et cette année 2024 :
- Les producteurs doivent mettre sur le marché des emballages réemployés, 5 % en 2023 et 10 % en 2027
- Tous les citoyens de métropole peuvent désormais trier les emballages en plastique dans le bac jaune afin qu’ils soient recyclés
- Tous les sites de production, de manipulation et de transport de granulés de plastiques industriels (GPI) sont tenus de se doter d’équipements et de procédures pour éviter leur fuite dans la nature
- Les récipients pour boissons disposant d’un bouchon ou d’un couvercle en plastique doivent être conçus pour que le bouchon reste attaché au récipient lors de son utilisation (“les bouchons solidaires”)
Objectifs fixés par l'UE pour 2030
Pour aller plus loin dans cette lutte contre la pollution plastique, l'Union européenne a défini des objectifs ambitieux pour 2030.
Les États membres et le Parlement européen se sont en effet entendus pour réduire le volume de déchets d’emballages de 5% en 2030, puis de 10% en 2035, et enfin de 15% en 2040 — le tout par rapport à 2018. Tous les emballages devront également être recyclables en 2030, et recyclés de manière systématique d’ici à 2035.
Les emballages en plastique à usage unique seront bannis des cafés et des restaurants dès 2030 — mais pas ceux en papier ou en carton, à la suite d’un vaste lobbying des géants du fast-food et des industriels du papier.
Les produits miniatures dans le secteur de l’hébergement, les dosettes de sauces, les films plastiques pour les valises dans les aéroports et les emballages pour certains fruits et légumes seront par ailleurs interdits à la même échéance.
Selon un article publié par le média Vert, le texte approuvé en début d’année 2024 interdit aussi l’ajout de substances per- et polyfluoroalkylées (les PFAS, produits chimiques qualifiés de “polluants éternels” à cause de leur persistance dans l’environnement) dans les emballages alimentaires comme les boîtes de pizza ou les barquettes, et ce, dès 2026.
Les États devront aussi instaurer un circuit de consigne pour les bouteilles en plastique et les canettes métalliques d’ici à 2029, mais en seront exemptés si le taux de collecte de ces déchets dépasse 80%.
D’autres objectifs à l’horizon 2030 sont enfin mentionnés sur le site du Ministère de l’Ecologie :
- une réduction de 50% du nombre de bouteilles en plastique à usage unique
- l’obligation d’intégrer une filière de recyclage : les producteurs responsables de la mise sur le marché d’au moins 10 000 unités de produits par an et déclarant un chiffre d’affaires supérieur à 10 millions d’euros devront justifier que les déchets engendrés par les produits qu’ils fabriquent, mettent sur le marché ou importent, sont de nature à intégrer une filière de recyclage
- l’intégration d’un taux d’incorporation minimum de plastique recyclé dans les bouteilles pour boisson d’au moins 30 % pour toutes les bouteilles en plastique
- l’obligation de collecter au moins 90 % des bouteilles pour boisson en plastique à usage unique
- la loi Climat et résilience rendra obligatoire la présence de 20 % de vrac dans les grandes surfaces
Solutions innovantes et alternatives aux emballages jetables
Face aux conséquences environnementales des emballages jetables, des solutions innovantes et des alternatives durables émergent pour réduire leur impact.
L'Union européenne, ainsi que divers acteurs économiques, soutiennent activement ces initiatives pour promouvoir un avenir plus écologique.
Les emballages biodégradables
Ceux-ci représentent une solution prometteuse pour diminuer l'impact environnemental des emballages.
Contrairement aux plastiques traditionnels, ces matériaux se décomposent naturellement en un temps relativement court, grâce à leur fabrication à partir de substances comme l'amidon de maïs, le papier ou les algues.
Leur adoption croissante est favorisée par les subventions et les réglementations de l'Union européenne, qui encouragent les entreprises à intégrer ces matériaux dans leurs produits, pour une meilleure préservation des ressources naturelles.
Réduction et réutilisation des emballages
Au-delà de l'innovation matérielle, la réduction et la réutilisation des emballages sont aussi des stratégies essentielles pour diminuer les déchets.
Cela implique l’adoption de pratiques comme l'achat en vrac : une approche simple et efficace, où les consommateurs achètent des produits sans emballage superflu, en utilisant des contenants personnels et réutilisables.
Ce système encourage les consommateurs à devenir acteurs de leur consommation en choisissant consciemment la quantité des produits qu’ils achètent.
De plus, cette pratique favorise la transparence et la traçabilité des produits, car elle est souvent associée à des circuits courts, de même qu’à des produits locaux ou issus de l’agriculture biologique.
Les contenants réutilisables, tels que les bocaux en verre, les sacs en tissu ou les bouteilles isothermes, sont aussi des exemples concrets de cette alternative durable.
En effet, leur longévité et leur capacité à être utilisés à de multiples reprises permettent de diminuer significativement la production de déchets. Cerise sur le gâteau ? Ils sont souvent fabriqués à partir de matériaux recyclables ou recyclés, ce qui renforce leur profil écologique.
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Les systèmes de consigne pour les bouteilles et autres contenants réutilisables continuent aussi à gagner en popularité.
Ce système encourage les consommateurs à retourner les contenants après utilisation, permettant ainsi leur nettoyage et leur réutilisation. Cela réduit non seulement la quantité de déchets, mais favorise également une relation de fidélité entre les commerces et leurs clients.
Le soutien de l'Union européenne et l'engagement des consommateurs et des entreprises sont donc essentiels pour accélérer cette transformation et réduire l'empreinte écologique des emballages.
Le rôle des consommateurs et des collectivités locales
La transition vers des alternatives aux emballages jetables ne saurait enfin se réaliser sans un engagement actif de la part des consommateurs et des collectivités locales.
Ces acteurs jouent un rôle déterminant dans la mise en œuvre des initiatives et des politiques de l'Union européenne pour la promotion de pratiques durables.
Sensibilisation et éducation du grand public
Ce premier point s’avère crucial pour la réussite des initiatives contre les emballages jetables. Le fait d’informer les citoyens des enjeux environnementaux et des pratiques écoresponsables reste en effet essentiel pour encourager des comportements durables.
Des campagnes éducatives, des ateliers de formation sur le tri des déchets, des programmes scolaires ou des journées de nettoyage peuvent ainsi être organisés pour sensibiliser le grand public.
Un consommateur bien informé sera plus à même de faire des choix respectueux pour la planète : cette éducation environnementale contribue à instaurer une culture de la durabilité au sein de la société.
La stat’ encourageante : selon un sondage OpinionWay pour les associations Zero Waste France et No Plastic in my Sea réalisé en mai 2024, 92% des Français s’accordent à dire que les bouteilles en plastique ont un impact négatif sur l’environnement, 86% sur les animaux et 83% sur la santé humaine. Les sondés déplorent une utilisation qui reste trop fréquente : une majorité juge que ces produits sont trop consommés (83%, dont 38% qui sont tout à fait d’accord avec cette affirmation), alors que la France met sur le marché près de 15 milliards de bouteilles en plastique par an, soit environ 220 par personne.
Participation des collectivités dans la gestion des déchets
Les collectivités locales jouent aussi un rôle essentiel dans la gestion des déchets et la mise en œuvre des politiques de l'UE. Elles sont notamment responsables de l'organisation des infrastructures de gestion des déchets, incluant le recyclage, la collecte sélective et le compostage.
De nombreuses municipalités investissent aujourd’hui dans des centres de tri modernes, mais aussi dans des programmes de compostage pour traiter les déchets organiques de manière écologique. Elles mettent également en place des systèmes de collecte sélective pour s'assurer que les matériaux recyclables seront correctement triés et traités.
Les collectivités locales développent en outre des partenariats avec des entreprises et des organisations locales afin de promouvoir la réduction des déchets et l'adoption de pratiques durables.
Leur engagement et leur innovation sont indispensables pour atteindre les objectifs de réduction des déchets fixés par l'UE et pour encourager les citoyens à adopter des comportements plus responsables.
L’avenir des emballages jetables en Europe semble donc marqué par une transition vers des alternatives plus durables, sous l’impulsion des réglementations de l'UE et des initiatives locales.
La coopération entre les gouvernements, les entreprises et les citoyens est désormais fondamentale pour réussir ce changement et garantir un avenir durable : un véritable défi à relever en équipe !
Photo de couverture : la soupe plastique de l’Océan Plastique. [Source : Greenpeace France]