Aujourd’hui plus que jamais, l'industrie de la mode se retrouve sous le feu des projecteurs au sujet de son impact négatif sur la planète.
Bien plus qu’une simple réponse à ces préoccupations croissantes, le recyclage textile incarne ici une véritable révolution dans les pratiques de fabrication ou de consommation.
Dans cet article, nous vous proposons une plongée au cœur de ce sujet, afin d’en explorer les secrets, les défis et les applications concrètes à mettre en place pour lui assurer le succès sur le podium de la durabilité.
Comprendre le recyclage textile
Un enjeu crucial dans le contexte environnemental actuel
Selon l’éco-organisme Refashion, en 2021, ce sont plus de 2,8 milliards de pièces textiles (vêtements, chaussures, linge de maison) qui ont été mises sur le marché en France : un chiffre qui en dit long sur ce secteur toujours plus actif dans notre pays.
Triste revers de médaille : cette branche est la deuxième plus polluante au monde, à cause des systèmes actuels de production et de distribution souvent incompatibles avec une démarche respectueuse de l’environnement.
L’explosion de la fast-fashion et des ventes de vêtements premier prix en ligne n’arrangent pas non plus la situation.
En pratique, l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) rapporte dans une infographie intitulée Le Revers de mon look, ces quelques données essentielles pour comprendre l’impact du secteur textile sur l’environnement :
- La filière est l’une des plus consommatrices en eau, une ressource utilisée pour obtenir les matières premières, pour la transformation industrielle et pour le lavage : 9000 litres d’eau, soit l’équivalent de 285 douches, sont ainsi nécessaires à la fabrication d’un jean !
- La culture du coton nécessite également des quantités astronomiques d’eau. L’industrie serait par ailleurs responsable de 20% de la pollution des eaux industrielles
- Du fait de sa logistique mondiale, le secteur détient un record quant à l’émission de gaz à effet de serre, qui s’élève à 4 milliards de tonnes de CO2 par an, et représente environ 8% des émissions mondiales : c’est plus que l’ensemble des transports aériens et maritimes réunis ! Un vêtement neuf fait ainsi parfois le tour de la planète avant d’arriver dans son point de vente
- Il est également énergivore à toutes les étapes du cycle de vie d'un vêtement, sauf dans le cas d’une production 100% artisanale et manuelle : élevage, production de matières synthétiques, tissage, ennoblissement, confection, distribution, entretien, etc.
- En raison de l’utilisation de colorants, de pesticides et autres produits chimiques, l’industrie textile présente enfin un impact négatif sur la pollution des sols, et entraîne des conséquences néfastes sur les écosystèmes et la biodiversité
Qu'est-ce que le recyclage textile ?
Ce processus vise à récupérer, à traiter et à valoriser les textiles usagés afin de leur donner une seconde vie.
Il implique ainsi une transformation des matériaux afin de créer de nouveaux produits, ou de les intégrer dans de nouveaux cycles de production.
Quels textiles peuvent être recyclés ?
Une large gamme de textiles peut aujourd’hui être recyclée, et comprend notamment les catégories suivantes :
- les vêtements usagés (homme, femme, enfant) : pulls, pantalons, t-shirts, robes, jupes, vestes, costumes, manteaux, sous-vêtements, chaussettes, écharpes, gants, bonnets, etc.
- les chaussures, les sacs à main et la petite maroquinerie (ceintures, porte-monnaie, etc.)
- le linge de maison : draps, serviettes, torchons, rideaux et autres textiles d’ameublement
- les chutes de tissu provenant de la production de vêtements ou d’autres articles
- les textiles utilisés dans les applications industrielles, comme les uniformes, les tentes, les bâches ou les toiles de protection
- les fibres naturelles (coton, lin, laine) ou synthétiques (polyester, nylon)
En résumé, la plupart des textiles, qu'ils soient utilisés dans l'habillement, l'ameublement ou d'autres domaines, peuvent être recyclés pour donner une seconde vie à leurs matériaux.
On établit par ailleurs une différence entre les matières « pre-consumer », qui proviennent des chutes de fabrication ou des produits rappelés avant utilisation ; et les matières « post-consumer », qui ont servi avant d’être proposées au recyclage.
Les textiles souillés par des solvants, de la peinture ou d’autres produits chimiques doivent être directement déposés à la déchetterie : ils ne peuvent être recyclés.
Les limites du recyclage selon les matériaux
Il est cependant important de noter que certains textiles nécessitent des processus complexes lors du recyclage, ou que ce dernier se heurte parfois à des obstacles selon l’utilisation finale prévue ou les caractéristiques des matériaux.
Les textiles fabriqués à partir de mélanges de fibres (naturelles et synthétiques) posent généralement problème au moment du tri pour un recyclage individuel, ce qui limite l’efficacité de l’opération et entraîne une perte de qualité.
De la même façon, les fibres naturelles dégradées (par le temps et l’usure) sont plus susceptibles de perdre leur intégrité structurelle.
Les textiles traités chimiquement pour l’imperméabilisation ou la résistance aux taches peuvent également être difficiles à recycler en raison de la présence de ces substances, en raison d’un risque d’élimination incomplète, et qui limite l’utilisation des produits transformés dans certaines applications.
Le même souci se pose d’ailleurs du côté de certains tissus teints ou traités, dont le recyclage s’avère complexe et coûteux, ce qui remet dans leur cas en cause la viabilité économique de ce processus.
Quelles sont les options disponibles actuellement pour le recyclage des textiles ?
Transformation en fibres pour la création de nouveaux textiles
Ce processus implique le broyage des textiles en fibres, qui seront ensuite filées.
Les fils ainsi obtenus peuvent ensuite être tissés ou tricotés pour fabriquer une large gamme de produits textiles, offrant ainsi une solution durable pour réduire la demande de nouvelles matières premières : vêtements, tapis, matériaux de rembourrage, etc.
Revalorisation des vêtements en chiffons
Les textiles usagés peuvent également être triés selon leur matière, et transformés en chiffons réutilisables pour une variété d'applications, comme le nettoyage industriel, l'entretien ménager ou même l'industrie automobile : c’est ce que l’on appelle le recyclage en boucle ouverte.
Cette option, qui représente environ 10% des textiles recyclés, offre une alternative écologique aux produits jetables, tout en contribuant à réduire les déchets textiles.
Fabrication de matériaux isolants
Certains textiles sont également reconditionnés en matériaux isolants, qui seront ensuite utilisés dans la construction et l'industrie du bâtiment.
Ces derniers offrent d'excellentes performances tout en utilisant des ressources recyclées, ce qui en fait une option attrayante pour les projets durables.
Métisse en est un bon exemple : cette gamme d’isolation thermique et acoustique pour le bâtiment a été développée par Le Relais à partir de fibres textiles recyclées (majoritairement des vêtements en coton), et permet une isolation saine, confortable et durable.
D’autres textiles recyclés sont utilisés dans l’industrie automobile : c’est le cas du feutre, un aggloméré de textiles sombres et destinés à l’isolation des parois du véhicule.
L’entreprise Pierreplume développe également des matériaux acoustiques en textile recyclé pour l’architecture et le design.
Production de matériaux composites
Les fibres textiles recyclées peuvent être intégrées dans la fabrication de matériaux composites, tels que les panneaux de particules ou les composites plastiques, pour renforcer leur résistance et réduire leur impact environnemental.
Utilisation dans le secteur de la papeterie
Les textiles recyclés participent aussi à la fabrication de papier recyclé, offrant une alternative durable aux fibres vierges issues de la coupe d'arbres. Cette option contribue à préserver les forêts, tout en donnant une seconde vie aux textiles usagés.
Si vous souhaitez effectuer un geste green tout en investissant dans un goodie éco-responsable, pensez à jeter un oeil à nos carnets personnalisés made in France et 100% PEFC !
Récupération d'énergie
Enfin, les textiles qui ne peuvent pas être recyclés de manière traditionnelle peuvent être utilisés comme source d'énergie par incinération, contribuant ainsi à la production d'électricité ou de chaleur.
Bien que cette option soit moins préférable que le recyclage matériel, elle offre néanmoins une solution pour valoriser les textiles en fin de vie et réduire leur impact environnemental global.
Par ailleurs, selon un dossier publié en 2021 par Refashion, 1kg de textiles usagés évite l’émission de 25kg de CO2 : bon à savoir !
Que faire avec mes vêtements usagés ?
Empli de bonnes intentions, vous avez décidé de faire du tri dans votre dressing, jusqu’à vous retrouver avec un sac rempli à ras bord de vêtements usés ou qui ne vous plaisent plus… En fonction de leur état et de vos envies, suivez notre guide pour donner à chacun d’entre eux une seconde vie bien méritée !
Don et réutilisation
Cette première option concerne tout particulièrement les vêtements en textile usagé dans un état allant du très bon à l’acceptable (avec des défauts mineurs).
Don à des boutiques solidaires
Vous pouvez tout d’abord faire cadeau de vos vêtements à des boutiques solidaires ou à des organisations caritatives : une manière simple et généreuse de prolonger leur vie !
Ces derniers seront ensuite vendus à bas prix, ou distribués gratuitement aux personnes qui en ont besoin.
Emmaüs, La Croix Rouge, Le Secours Populaire… Les antennes sont nombreuses et situées un peu partout en France.
Pensez aussi aux friperies, ou aux ressourceries et recyleries.
Certaines structures sont même spécialisées dans un type de vêtement, à l’instar de l’association Les Chaussettes Orphelines, qui recycle en boucle fermée (des chaussettes en chaussettes !) ; ou de la Cravate Solidaire, qui vise à aider les personnes précaires en réinsertion professionnelle.
Échange et troc
Vous pouvez également donner vos vêtements à vos proches, ou organiser un vide-dressing avec des amis et des contacts locaux.
Cette option vous permet non seulement de renouveler votre garde-robe à moindre coût, mais aussi de promouvoir la réutilisation et la solidarité.
Recyclage et valorisation
On compte aujourd’hui plus de 45 000 points d’apport pour le recyclage textile sur le territoire français : il y en a donc forcément un près de chez vous !
Le site Refashion met d’ailleurs à disposition une carte interactive pour vous repérer parmi les catégories suivantes : antennes d’association ou ressourceries ; conteneurs dans la rue ou sur un parking ; déchetteries ; point de dépôt ponctuel, et boutiques équipées.
Bornes de collecte de vêtements
Vous les avez certainement vues fleurir un peu partout au cours des dernières décennies. Placés à proximité des habitations ou des commerces, ces conteneurs sont vidés régulièrement par l’opérateur de tri qui les a mis en place.
Les vêtements ainsi collectés sont revendus sur le marché de la seconde main et/ou recyclés dans une filière adaptée.
Avec 22 000 conteneurs, Le Relais reste le plus présent sur le territoire français.
Si vous souhaitez y déposer vos vêtements, pensez à respecter ces deux bonnes pratiques :
- placez vos pièces propres et non humides dans un sac fermé (30 à 50 litres maximum), même si elles sont usées ou déchirées
- attachez vos chaussures par paires avec leurs lacets, et si possible séparément des vêtements
Quel que soit le point de collecte choisi, 90% des textiles déposés seront réutilisés ou recyclés, dans la filière textile ou dans d’autres secteurs.
Le rebus de tri sera quant à lui valorisé en combustible ou incinéré : rien n’est donc perdu ici !
Programmes de reprise en magasin
Certains magasins de vêtements offrent des programmes de reprise où vous pouvez ramener vos vieux vêtements en échange de réductions ou de bons d’achats.
C’est par exemple le cas de grandes chaînes, comme H&M qui s’engage pour une mode circulaire depuis 2013, Auchan, Bonobo ou Calzedonia.
N’hésitez pas non plus à vous renseigner auprès des commerçants de votre ville au sujet des initiatives locales.
Upcycling
Également appelé surcyclage, cette pratique consiste à récupérer des matériaux dont on n’a plus l’usage, pour les transformer en produits de qualité supérieure.
Réparez et transformez vos vêtements usagés chez vous
Grâce à cette option, il est possible de prolonger la durée de vie d’un vêtement pour quelques mois ou années en fonction de son état d’usure !
Rapiécer les trous, raccourcir, agrandir, broder, teindre… Les options sont infinies.
Le mouvement du visible mending, ou « réparation visible », consiste d’ailleurs à laisser volontairement apparaître les coutures, patchs et autres bandes utilisées pour donner une seconde vie à la pièce upcyclée.
Chez The GoodFab, nous proposons d’ailleurs un porte-cartes fabriqué à 100% en cuir upcyclé, issu de fins de production de grandes marques.
Suivre un cours d'upcycling
De nombreux ateliers et cours sont disponibles pour vous apprendre les techniques d'upcycling et de réutilisation créative.
Vous pouvez choisir de les suivre près de chez vous, en vous renseignant auprès des infrastructures locales, ou en ligne, depuis le confort de votre salon !
La plateforme Wecandoo propose par exemple près de 145 ateliers, partout en France, pour découvrir la couture upcyclée auprès d’artisans passionnés.
Mesures et initiatives pour le recyclage textile
À l’heure où la durabilité devient une priorité, plusieurs mesures et initiatives sont mises en place pour encourager et faciliter le recyclage textile à différentes échelles.
Politiques publiques et réglementations
Selon le site de la Commission Européenne, « l'UE produit 12,6 millions de tonnes de déchets textiles par an. L'habillement et la chaussure représentent à eux seuls 5,2 millions de tonnes de déchets, soit 12 kg de déchets par personne par an. Actuellement, seuls 22 % des déchets textiles de post-consommation sont collectés séparément en vue de leur réemploi ou de leur recyclage, le reste étant souvent incinéré ou mis en décharge. »
Une stratégie globale a ainsi été mise en place pour l’horizon 2030, dans le but d’encourager le développement d’un secteur textile « plus vert et plus compétitif », et qui comporte notamment les points suivants :
- de nouvelles exigences de conception applicables aux textiles, qui seront faits de matières éco-responsables ou durables, faciles à réparer et à recycler. Un pourcentage minimum de fibres recyclées sera également fixé pour la composition
- des informations plus claires sur les textiles et un passeport numérique des produits
- la lutte contre la libération involontaire de microplastiques provenant de textiles synthétiques
- la restriction de l’exportation de déchets textiles
- l’apport d’informations claires pour sensibiliser le grand public
Labels, certifications et normes
Ces derniers jouent un rôle crucial dans la promotion du recyclage textile, en aidant les consommateurs à identifier les produits fabriqués à partir de matériaux recyclés, mais aussi en encourageant les producteurs et les entreprises à adopter des pratiques durables.
Destiné aux produits qui contiennent au moins 20% de matériaux recyclés, le label GRS (Global Recycled Standard) certifie ainsi une marchandise verte, mais également sa production dans le respect de différents critères environnementaux et sociaux : traçabilité, droits des travailleurs, réduction des déchets, limitation des ressources énergétiques, etc.
Il s’adresse ainsi aux entreprises du secteur textile dont l’activité tourne autour de la filature, du tricotage, de la teinture, de l’impression, du piquage, de l’égrenage ou du tissage, mais également aux recycleurs et transformateurs de matières textiles recyclées.
La norme ISO 14001, utilisée pour la mise en œuvre d’un système de management environnemental, s'applique par ailleurs au secteur textile à l'échelle mondiale. Elle tend ainsi à mesurer la performance énergétique d'une production, et garantit le fait que le producteur cherche à limiter l'impact environnemental de ses processus de fabrication.
Projets et innovations technologiques
Des initiatives telles que le développement de techniques de tri avancées basées sur l'intelligence artificielle, l'utilisation de procédés de recyclage chimique pour les fibres mixtes, ou encore la création de nouveaux matériaux à partir de textiles recyclés ouvrent de nouvelles perspectives pour la mise en place pérenne d’une économie circulaire dans l'industrie textile.
La recherche actuelle porte par ailleurs sur les points suivants :
- l’effilochage, qui permet de régénérer les textiles en fibre
- le compoundage, qui consiste à mélanger des matières textiles 100% synthétiques à recycler avec des matières plastiques vierges
- le broyage face à des matières trop rigides ou complexes à recycler, et qui entraîne l’obtention de granules à réintroduire dans la fabrication d’un nouveau produit
Refashion lance ainsi quatre catégories d’appels à projets pour accompagner la transition vers l’économie circulaire : recyclage (challenge innovation) ; industrialisation (challenge industriel) ; réemploi (challenge reconditionnement) ; et collecte (challenge reboost).
Ces différentes mesures contribuent à créer un écosystème favorable au recyclage textile, où les acteurs publics et privés collaborent pour réduire l'empreinte environnementale du secteur.
Enjeux et perspectives pour le recyclage des textiles
Face aux avancées et aux efforts déployés dans le domaine du recyclage textile, certains défis persistent, tout en ouvrant la voie à une vision plus durable de l'industrie textile.
Les défis du recyclage textile
La filière reste aujourd’hui confrontée à certains obstacles. Les textiles sont ainsi souvent composés de mélanges de fibres et de finitions chimiques, ce qui rend leur recyclage plus difficile et coûteux.
Dans de nombreuses régions, l'infrastructure de collecte, de tri et de recyclage des textiles reste de plus limitée, ce qui entrave les efforts de recyclage à grande échelle.
Malgré les campagnes de sensibilisation, de nombreux consommateurs continuent également de jeter leurs vêtements plutôt que de les recycler ou de les donner, ce qui constitue un défi majeur pour la gestion des déchets textiles.
Pour relever ces défis, une collaboration plus étroite entre les gouvernements, l'industrie et les consommateurs devient alors cruciale pour renforcer l'infrastructure de recyclage, promouvoir l'éducation et encourager la conception de produits plus facilement recyclables.
Vers une industrie textile durable
Malgré ces défis, des perspectives encourageantes émergent pour transformer l'industrie textile en une force positive pour l'environnement.
L'adoption de modèles économiques circulaires, où les matériaux sont réutilisés et valorisés plutôt que jetés après usage, se place ainsi au cœur de la transition vers une industrie textile durable.
Les progrès technologiques continuent de repousser les limites du recyclage textile, en ouvrant de nouvelles possibilités pour une utilisation plus efficace des ressources et la création de produits innovants à partir de matériaux recyclés.
En alignant les efforts de l'industrie, de la technologie et de la société, il devient possible de surmonter les défis du recyclage, et de redéfinir les principes d’une filière textile où les vêtements seront désormais conçus, utilisés et recyclés de manière à minimiser leur impact et à favoriser un avenir équitable.
En revanche, d’après le rapport “Can circularity save the fashion industry ?” du cabinet de conseil Kearney, même en atteignant l'objectif ambitieux de recycler 40% des fibres des vêtements d'ici 2030, le secteur ne parviendrait à réduire ses émissions que de 3 à 6%.
Il est donc essentiel de réfléchir et de se questionner sur un mode de consommation raisonnable : lorsque nous parlons de réparer, recycler ou de réutiliser, il faut avant tout réduire, et investir dans des matériaux durables.
Et de conclure sur un point du manifeste de l’organisation Fashion Revolution : “la mode ne détruit jamais inutilement, mais repense et récupère en pleine conscience, et de manière circulaire. ”
Photo de couverture : EBI [Source].