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Droit à la déconnexion : nos astuces pour bien déconnecter

AU SOMMAIRE 👇 :
Cet article explore les enjeux du droit à la déconnexion, et propose des stratégies pour préserver un équilibre sain entre vie professionnelle et personnelle.

Terminer votre journée sans la pression de rester connecté, ça vous parle ?

Le droit à la déconnexion incarne aujourd’hui un enjeu crucial dans nos vies professionnelles.

Entre les e-mails urgentes, les notifications incessantes ou les réunions virtuelles, la frontière entre vie professionnelle et personnelle s'estompe de plus en plus, conduisant à un surmenage et une perte de productivité.

Face à ces défis, il est essentiel de savoir comment se déconnecter efficacement pour préserver son équilibre et sa santé mentale.

Dans cet article, nous vous dévoilons nos astuces pratiques pour bien déconnecter du travail, et rétablir un équilibre sain entre vos obligations professionnelles et votre temps personnel.

Qu’est-ce que le droit à la déconnexion ?

Le droit à la déconnexion est un concept juridique, qui a été intégré au Code du travail français par la loi n°2016-1088 du 8 août 2016 relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, dite loi El Khomri.

À la genèse de cette application légale ? Le rapport Mettling, La transformation numérique et la vie au travail, conduit en 2015 par l’ancien DRH d’Orange, Bruno Mettling.

Il est intimement lié à l’introduction et à l’expansion du numérique dans nos vies, de même que dans le monde professionnel. Avec la possibilité d’être joignable partout et tout le temps, les mauvaises pratiques se sont largement développées : salariés travaillant bien au-delà des heures de travail et depuis chez eux, téléphones personnels utilisés comme outils de travail, accès aux mails et documents professionnels depuis n’importe où…

Dans ce contexte, le droit à la déconnexion vise à protéger les salariés de l'impact négatif de l'hyperconnectivité sur leur vie personnelle et leur santé, de même qu’à garantir « l’effectivité de leur droit au repos ».

Il s’agit de leur permettre de concilier vie personnelle et vie professionnelle, en ayant la possibilité de ne pas se connecter aux outils numériques et de ne pas être contactés par leur employeur en dehors de leur temps de travail (congés payés, jours de RTT, soirées, week-end, etc.)

Isabelle Dauzet, avocate en droit social pour le cabinet De Pardieu Brocas Maffei, le résume ainsi dans un article pour le site Cadremploi : “le droit à la déconnexion s'entend comme le droit pour le salarié de ne pas se connecter à ses outils numériques professionnels (messagerie, application, logiciel, internet, intranet, etc.) et de ne pas être contacté, en dehors de son temps de travail, que ce soit au moyen du matériel professionnel mis à sa disposition par l'employeur, ou de son matériel personnel (ordinateur, tablette, téléphone mobile, etc.).”

Qui bénéficie du droit à la déconnexion ?

Le droit à la déconnexion s'applique à tous les employés, indépendamment de leur statut ou de leur niveau hiérarchique.

Les petites entreprises, bien que non obligées par la loi de négocier des accords spécifiques, peuvent également instaurer des mesures favorisant la déconnexion pour leurs employés. Par extension, ce droit s'adresse aussi aux travailleurs indépendants et freelances, même s’ils ne sont pas encadrés par une réglementation stricte, afin de préserver leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

Les dispositions relatives au droit à la déconnexion contenues dans la loi Travail concernent les salariés du secteur privé.

Toutefois, dans la fonction publique, certaines collectivités ont mis en place un système de droit à la déconnexion. Ainsi, la ville de Paris a mis en place depuis 2017 un ensemble de bonnes pratiques, qui définit par exemple à quel moment l'envoi d'e-mails est à éviter, ou les moments où les agents ne sont pas obligés de répondre...

Quels sont les avantages du droit à la déconnexion ?

Le droit à la déconnexion permet tout d’abord de réduire le stress et l'anxiété liés à une disponibilité constante, favorisant ainsi une meilleure santé mentale et physique. En limitant les interruptions en dehors des heures de travail, les employés peuvent bénéficier de périodes de repos plus efficaces, essentielles pour une bonne récupération.

Un bon repos améliore également la concentration et la performance au travail. En se déconnectant, les salariés reviennent au travail plus frais et plus motivés, ce qui se traduit par une productivité accrue et une meilleure qualité de travail.

Le droit à la déconnexion aide aussi à établir une frontière claire entre les heures de travail et le temps personnel. Cette séparation est cruciale pour permettre aux employés de profiter de leur famille, de leurs loisirs et de leurs passions, contribuant ainsi à une vie plus équilibrée et épanouie.

En prévenant le surmenage et en favorisant des périodes de déconnexion régulières, les entreprises contribuent à réduire les risques de burn-out chez leurs employés. Un environnement de travail respectueux du droit à la déconnexion attire des talents qui recherchent un employeur soucieux de leur bien-être.

L’adoption de politiques de déconnexion démontre enfin l'engagement des entreprises envers la responsabilité sociale et le bien-être de leurs employés. Cela peut améliorer l'image de l'entreprise, fidéliser les employés et attirer de nouveaux talents.

Quelle est la loi sur le droit à la déconnexion en France ?

Les entreprises doivent définir elles-mêmes les modalités du droit à la déconnexion

Depuis le 1er janvier 2017, le droit à la déconnexion fait partie des sujets à aborder dans le cadre de la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire), sur la qualité de vie au travail (QVCT) en vue d’un accord collectif.

L’article L2242-17 évoque ainsi « les modalités du plein exercice par le salarié de son droit à la déconnexion et la mise en place par l'entreprise de dispositifs de régulation de l'utilisation des outils numériques, en vue d'assurer le respect des temps de repos et de congé ainsi que de la vie personnelle et familiale. »

En termes de jurisprudence, dès juillet 2018, la Cour de cassation rappelait l'obligation, pour une entreprise, d'indemniser ses salariés contraints indûment de rester disponibles. Le salarié concerné a pu toucher un dédommagement de plus de 60 000 euros.

En revanche, il n’existe pour le moment aucune législation européenne concernant le droit à la déconnexion.

Charte du droit à la déconnexion

La loi El Khomri stipule ensuite que si aucun accord n'est trouvé lors des négociations annuelles obligatoires, l'employeur doit élaborer une charte du droit à la déconnexion (obligatoire pour les entreprises de plus de 50 salariés), après avis du CSE (Comité Social et Économique). 

« À défaut d'accord, l'employeur élabore une charte, après avis du comité d'entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel. Cette charte définit ces modalités de l'exercice du droit à la déconnexion et prévoit en outre la mise en œuvre, à destination des salariés et du personnel d'encadrement et de direction, d'actions de formation et de sensibilisation à un usage raisonnable des outils numériques. »

Cette charte sert donc de guide pour instaurer des pratiques qui respectent le temps de repos et les congés des salariés, afin d’assurer un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.

Les modalités d'application reliées au droit à la déconnexion

Les modalités d'application du droit à la déconnexion varient selon les accords négociés au sein de chaque entreprise, mais elles incluent généralement :

- La définition d’un temps de déconnexion de référence, pendant lequel les salariés ne doivent pas être sollicités par des e-mails, des appels professionnels ou par le biais de tout autre outil de communication numérique

- La gestion des e-mails professionnels, grâce à des outils ou des procédures pour différer l'envoi et la réception des e-mails en dehors des heures de travail

- La régulation de chaque outil numérique, qui passe par la limite d’accès aux systèmes informatiques et aux outils en dehors des heures de travail définies

- La formation et la sensibilisation aux bienfaits de la déconnexion et aux risques de l'hyperconnectivité, pour l’ensemble des collaborateurs (salariés, managers, directeurs)

- Des mécanismes de suivi et d'évaluation pour les mesures adoptées, afin d’y apporter les éventuels ajustements nécessaires

Quelles sont les conséquences au non-respect du droit à la déconnexion ?

Selon le Baromètre Ugict-CGT / SECAFI de 2020, 75 % des cadres considéraient que les entreprises ne protègent pas des durées excessives de travail et ne garantissent pas le droit à la déconnexion.

Le non-respect du droit à la déconnexion, surtout en cas d’absence de charte, peut entraîner plusieurs conséquences pour l'employeur et les salariés.

L’entreprise peut ainsi s’exposer à des poursuites judiciaires si un salarié prouve que l'absence de mesures adéquates de déconnexion a causé un préjudice, comme le stress ou un burn-out. Les tribunaux peuvent alors ordonner des compensations financières pour le salarié lésé. En cas de contrôle, les inspecteurs du travail peuvent également sanctionner les entreprises qui ne respectent pas les obligations liées au droit à la déconnexion.

sanctions en l'absence de charte sur le droit à la déconnexion
Les sanctions selon Legisocial. [Source]

Le non-respect du droit à la déconnexion peut aussi engendrer un mécontentement parmi les salariés, conduisant à une diminution de la motivation, de l'engagement et de la productivité, ainsi qu'à une augmentation de l'absentéisme. 

L'absence de déconnexion adéquate est susceptible d’entraîner des troubles de santé mentale et physique chez les salariés, comme l'épuisement professionnel, l'anxiété et d'autres problèmes de santé liés au stress.

Enfin, le fait de ne pas respecter le droit à la déconnexion peut ternir l'image de l'entreprise, la faisant paraître insensible au bien-être de ses employés, ce qui peut nuire à sa capacité à attirer et à retenir les talents.

Application du droit à la déconnexion : astuces pour vous aider

La mise en pratique du droit à la déconnexion peut sembler complexe, voire impossible dans un environnement professionnel de plus en plus connecté.

Selon une étude relayée par Legisocial en 2024, 67% des Français avouent en effet ne pas réussir à décrocher du travail pendant leurs vacances ! Une étude publiée en 2022 par le site Glassdoor précise même que 36 % disent se connecter à distance pour travailler en vacances : parmi eux, 20 % le font « parce que leur employeur leur adresse des demandes pendant qu'ils sont en vacances » et 35 % « par peur de manquer des informations ».

C’est le fameux tracance, ou workation, qu’il est capital de ne pas laisser s’installer, et pas uniquement dans le contexte des congés…

Le droit à la déconnexion en tant qu'employeur

En tant qu’employeur, vous jouez évidemment un rôle crucial dans la mise en application et le respect du droit à la déconnexion. Dans cette optique :

- Définissez des plages horaires précises pendant lesquelles les employés ne doivent pas être sollicités. Cela peut inclure des périodes de la journée, les soirées, les week-ends et les jours fériés, en plus des congés et RTT personnels de chacun

- Organisez des sessions spécifiques pour expliquer les bénéfices de la déconnexion et les risques de l’hyperconnectivité. Assurez-vous que les managers montrent l'exemple en respectant eux-mêmes ces pratiques

- Utilisez des outils numériques qui permettent de planifier l'envoi différé des e-mails (également disponible sur Outlook ou Gmail) et de limiter l'accès aux systèmes informatiques en dehors des heures de travail. La société Mailinblack propose par exemple un outil dédié au droit à la déconnexion, qui propose une automatisation des réponses pour respecter le temps de travail des employés tout en informant les expéditeurs des délais de ces dernières

- Encouragez une culture d’entreprise basée sur le respect, et intégrez ces valeurs dans la charte de l’entreprise et lors des évaluations de performance

- N’oubliez pas de mettre en place des mécanismes de suivi pour évaluer l’efficacité des mesures de déconnexion. Recueillez aussi régulièrement les retours des employés, et ajustez les politiques si nécessaire

Envie d’en savoir plus ? L’organisation Goalmap, qui propose différents programmes pour le bien-être au travail, propose un webinaire gratuit avec six actions pratiques à mettre en place pour la mise en place d’un droit à la déconnexion efficace dans votre entreprise.

Vous pouvez aussi vous inspirer de ces quelques exemples relayés dans un article du magazine Lucca

  • Rakuten, Intel ou Deloitte ont mis en place le vendredi sans e-mails (une fois par mois environ)
  • La Poste propose de programmer l’envoi de ses mails pendant les temps de connexion, ou d’inclure la mention suivante en fin de mail “Si vous recevez ce mail en dehors de vos heures de travail ou pendant vos congés, vous n’avez pas à y répondre immédiatement, sauf en cas d’urgence exceptionnelle.” De la même façon,  lorsqu’un collaborateur essaie d’envoyer un email le soir ou le week-end, un pop-up apparaît et questionne le salarié sur le caractère urgent de cet envoi 
  • Orange et l’APEC incitent leurs collaborateurs à se déconnecter des outils de communication digitaux pendant 2h chaque jour
  • Volkswagen bloque l’accès aux serveurs les soirs et le week-end à une partie de ses salariés
  • Michelin analyse les connexions aux outils numériques et fait remonter des alertes automatiques en cas de connexions trop fréquentes en dehors du temps de travail

bonnes pratiques droit à la déconnexion
[Source]

Le droit à la déconnexion en tant qu'employé

Si vous vous situez de l’autre côté du miroir, vous avez également votre rôle à jouer dans l’application et le respect de votre droit à la déconnexion.

Une enquête réalisée par Welcome to the Jungle (2021) soulignait en effet que pour 67% des salariés, les difficultés de déconnexion émanaient de leur propre comportement : en d’autres termes, les habitudes de travail, la pression ou encore la norme sociale freinent la déconnexion “naturelle”.

Pour remédier à cela, vous pouvez essayer de respecter les points suivants :

- Fixez-vous des limites claires, en définissant des horaires fixes et en vous y tenant autant que possible. Informez vos collègues et supérieurs de ces plages horaires pour instaurer des attentes claires et éviter les sollicitations en dehors de ces périodes

- Désactivez les notifications en dehors des heures de travail (e-mails et autres applications professionnelles), pour éviter les distractions et les interruptions. Vous pouvez utiliser des applications comme Focs@will, Forest ou même le mode “Ne pas déranger” de votre smartphone

- Utilisez les réponses automatiques pour les e-mails en dehors des heures de travail, indiquant que vous répondrez dès votre retour.

- Prenez des pauses régulières pour éviter l’épuisement et maintenir un niveau de productivité élevé.

Le droit à la déconnexion en format télétravail

L’explosion du télétravail en conséquence de la crise sanitaire a évidemment propulsé la problématique du droit à la déconnexion au premier plan.

Comme le souligne le baromètre T6 d’Empreinte humaine sur de la santé psychologique des salariés Français en période de crise, « ce sont aujourd’hui les télétravailleurs qui sont les plus en détresse psychologique ». Cette enquête met en évidence que 6 télétravailleurs sur 10 disent travailler trop, et 1 sur 2 déclarent travailler plus tôt et finir plus tard. 

Pour bien déconnecter, il est essentiel de structurer votre journée avec une routine quotidienne incluant des horaires fixes de début et de fin de travail, ainsi que des pauses régulières pour marquer les moments de déconnexion.

Pensez aussi à limiter l'accès aux outils numériques en dehors des heures de travail, et à vous déconnecter des messageries instantanées et des plateformes de travail collaboratif, aide à maintenir la frontière entre vie professionnelle et vie personnelle. 

Dans une présentation publiée lors des confinements de 2020, le Ministère du Travail précisait d’ailleurs que “le droit au repos des salariés et toutes les règles en matière de durée du travail restent applicables au salarié en télétravail. Les plages horaires pendant lesquelles le salarié est disponible doivent être précisément déterminées par l’employeur. La distinction entre temps de travail et temps de repos doit être claire, et garantir le droit à la déconnexion des salariés.”

Comment bien déconnecter ?

En dehors des astuces déjà évoquées précédemment, il existe d’autres bonnes pratiques à adopter pour votre déconnexion.

Créer un espace de travail distinct

Si vous travaillez en mode hybride ou en télétravail complet, il s’agit d’une première stratégie clé.

Lorsque cela est possible, aménagez un espace dédié uniquement au travail : cela peut être une pièce spécifique, ou un coin de votre domicile réservé à vos activités professionnelles.

Cette séparation physique vous aidera à marquer la fin de la journée de travail lorsque vous quittez cet espace, réduisant ainsi la tentation de continuer à travailler en dehors des heures prévues et facilitant la transition vers votre vie personnelle.

Utiliser des outils spécifiques

Ces derniers peuvent grandement améliorer votre capacité à déconnecter.

Des applications et logiciels peuvent vous aider à planifier vos tâches et à fixer des délais, comme Trello, Asana ou Todoist.

De la même façon, des applications comme Clockify, Toggl et RescueTime sont utiles pour suivre le temps passé sur différentes tâches, vous aidant à identifier les moments où vous risquez de dépasser vos limites horaires et à ajuster votre emploi du temps en conséquence.

Pratiquer des activités de détente et de loisir

Ce dernier point est enfin crucial pour une déconnexion efficace.

Intégrez des moments de détente dans votre routine quotidienne, que ce soit du sport, de la lecture, de la méditation ou toute autre activité qui vous aide à vous relaxer. Ceux-ci vous permettent de recharger vos batteries, de réduire le stress et d’améliorer votre bien-être général, voire votre santé physique.

En vous accordant régulièrement du temps pour ces activités, vous serez mieux préparé à gérer vos responsabilités professionnelles et à maintenir un bon équilibre entre travail et vie personnelle.

Les défis de la déconnexion dans le monde du télétravail

La frontière entre vie professionnelle et vie personnelle

La frontière entre vie professionnelle et vie personnelle devient floue en télétravail, rendant la déconnexion difficile. Les outils digitaux s’immiscent dans toutes les sphères de notre vie, privée comme professionnelle.

Comme le souligne le rapport publié par Welcome to The Jungle, “à toute heure, les salariés sont soumis à une disponibilité inconditionnelle : le culte de l’immédiateté les pousse à succomber à la tentation d’envoyer un email ou de relire un dossier en dehors des heures de travail. Si pour certains, le blurring s’apparente à une plus grande flexibilité, cette mise en visibilité permanente aboutit souvent au sur-engagement. Un terrain glissant menant à l’épuisement professionnel (burn-out).”

Lorsque le domicile devient aussi le lieu de travail, il est tentant de répondre à un dernier e-mail ou de finir une tâche en dehors des heures prévues. Cette fusion des espaces entraîne une confusion entre le temps de travail et le temps personnel, augmentant le risque de surmenage et de stress.

Les attentes des employeurs et des collègues

Les attentes des employeurs et des collègues constituent un autre obstacle à la déconnexion en télétravail.

La disponibilité permanente offerte par les outils numériques peut conduire à des attentes implicites ou explicites de réponse rapide, même en dehors des heures de travail.

Cela crée une pression constante pour être connecté et réactif, compromettant la capacité à déconnecter.

Pour gérer ces attentes, il est essentiel de communiquer clairement ses horaires de travail et de disponibilité, et de fixer des limites avec son équipe et ses supérieurs.

Les distractions numériques

Les distractions numériques représentent un défi supplémentaire.

Les notifications incessantes d’e-mails, de messages instantanés et d’applications diverses peuvent interrompre les périodes de repos et de déconnexion. Ces distractions peuvent également réduire la productivité pendant les heures de travail, prolongeant ainsi la journée de travail pour compenser les interruptions. Pour atténuer cet impact, il est utile de désactiver les notifications non essentielles en dehors des heures de travail, d’utiliser des outils de gestion du temps pour structurer les journées, et de prévoir des périodes de déconnexion totale des appareils numériques.

Le droit à la déconnexion incarne donc un enjeu crucial pour la santé des salariés au travail, qu'elle soit physique ou mentale.

Heureusement, de nombreuses entreprises prennent aujourd’hui des mesures concrètes pour encourager une déconnexion saine.

Le chemin est certes encore long, mais en combinant les efforts des employeurs et des employés, il devient possible de créer un équilibre durable entre les exigences du travail et la qualité de vie personnelle.

Visuel de couverture : photo de Oleg Mityukhin sur Pixabay.

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